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L’Ecosse, je l’ai parcouru durant trois mois.

Trois mois d’errance aux pays des druides et des fées. Je me suis laissé guider par l’atmosphère du pays, par la magie des lieux .

J’avais comme seul but de découvrir ces écossais, si fiers de perpétuer le travail manuel  en ce XXI ème siècle. 

La difficulté de ma démarche fut d’être assez proche de ces gens pour pouvoir photographier leur intimité, leur métier, leur vie.

De rester en retrait pour pouvoir me détacher et capter chaque instants des plus banals. Ici les Highland ne sont plus qu’un paysage quotidien, un simple lieu de travail. Le temps et les tempêtes un compagnon de routine. Le thé et le poêle à bois un réconfort éphémère. 

Ici tous partage la même passion : la terre. 

Tous ces hommes et ces femmes sont fiers du travail qu’ils fournissent. Indépendants, libres, ils fabriquent leurs propres biens.

Cailloux, bois, laine, ce que la terre leurs transmets, ils les façonnent, les bichonnent pour en obtenir les meilleurs produits.

Tous n’auront pas la chance de passer le relais à leurs enfants. J’assiste alors à un changement majeur. Qui reprendra l’exploitation de Claire, qui s’occupera de la carrière de Howard ? 

La nouvelle génération que j’ai rencontrée ne rêve d’une chose : mettre les voiles sûr les grandes villes, quitter les Highland lunaires pour rejoindre les quartiers étudiants bruyants de Glasgow et D’Edinburgh.

Une chose unis encore les générations entre elles : le gaélique. Témoignage majeur que la culture et l’histoire ont encore une part importante dans cette région.

L’écosse ne se situe qu’à une heure de vol de Bruxelles et pourtant tout me porte à croire que je me situe sûr des terres encore jamais foulées. La préservation de la nature étant un combat quotidien. 

Je vous laisse sur ce proverbe Ecossais : « On vivra bien de peu. Mais non pas de rien ».

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